De retour de mon petit voyage en Grèce ! Aussi viendront quelques petits articles assez divers sur mes pérégrinations.
Tout d’abord, une ode à Artémis que j’ai écris au sein même de son sanctuaire à Brauron, à l’Est d’Athènes.
Divine Artémis,
Tu n’es pas une jolie miss,
mais la pourfendeuse des salauds,
de ceux qui se branlent dans le métro.
On t’as parfois jugée trop colérique,
mais que faire face à la trique,
manifeste des hommes
qui vous observent car « vous êtes bonnes ! »
au détour d’une baignade entre copines,
à parler de tout et même de pines.
Toi Weinstein, tu l’aurais transformé en cochon
et demander à Ramadan de le bouffer goulument.
Ta geste n’est pas archaïque,
et libère les femmes de ces hommes pathétiques.
Pour toi, partir au combat,
vaut bien mieux que de rester las,
à ne rien faire,
à toujours se taire.
Quand une fois tu as vu un homme,
prêt à sacrifier sa fille,
tu n’as pas fait la nonne,
et déchaines tes hydres !
Que tous ceux concernés,
c’est à dire le monde entier,
te redonnent une place dans le Panthéon actuel,
et que de tous ces abus, à nouveau tu te mêles.