Lors d’un récent voyage en Slovaquie, je ne voulais pas entendre parler des musées et ne faire que des châteaux ! Mais ma déesse m’a convaincu d’aller voir un musée d’art contemporain sur le Danube à 10 km de Bratislava : le Danubiana Meulensteen Art Museum.
Et que ne fut pas ma surprise d’y croiser quelques œuvres mythologiques d’auteurs dont j’ignorais l’existence. Petit aperçu : Voici, Le fil d’Ariane par Rudolf Fila, artiste slovaque. Le fil, Ariane en arrière plan, une idée de labyrinthe : cela se tient.
Venus royale de Jiri Naceradsky qui rappelle les statues de déesses-mères préhistoriques.
Les Lotophages du slovaque Laco Teren. Dans l’Odyssée, c’est un peuple qu’Ulysse rencontre. Il oublie tout en mangeant un plante étrange : le lotos.
Bon alors là, faites preuve d’imagination, car moi, j’ai rien compris. Le titre est Perséphone par l’américain Sam Francis. C’est la fille de la déesse de l’agriculture qui deviendra reine des Enfers. J’avoue qu’ici je ne vois pas le rapport mais enfin bon, pourquoi pas… Peut-être la porte des Enfers au milieu d’un champs de céréales ?
Peter Pollag, Muse. L’idée de la variation, de la vibration de la musique ou de la danse.
Une petite Célébration dans le labyrinthe pour la route, toujours par Peter Pollag (c’était une rétrospective de ce peintre slovaque au musée)